L’OMS a annoncé une reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine. L’organisation les avait suspendus à la suite de la parution d’une étude dans le Lancet, prétendant que la molécule préconisée par le Pr Didier Raoult entraînait une surmortalité. Il s’avère que cette étude présente des biais méthodologiques que de nombreux scientifiques ont dénoncés, au point que la revue a dû exprimer, elle aussi, des réserves sur cet article contesté et contestable. Rappelons qu’au vu de cette étude, les autorités de santé françaises avaient poussé le ministre de la Santé à interdire la prescription d’hydroxychloroquine hors AMM. Décidément, avec l’hydroxychloroquine, c’est mieux que la Samaritaine : il se passe toujours quelque chose, et l’on ne compte déjà plus les revirements multiples survenus à son sujet. Sauf que sur le terrain, ce sont les médecins libéraux qui doivent expliquer cette controverse à leurs patients…