Philippe Vermesch, invité au « Live chat » du Quotidien du médecin, défend les couleurs de la médecine libérale, la vraie…

12 Juin 2020: Philippe Vermesch, invité au « Live chat » du Quotidien du médecin, défend les couleurs de la médecine libérale, la vraie…

Invité au « Live chat » du Quotidien du médecin, Philippe Vermesch a défendu les couleurs du SML, qu’il préside. Une phrase résume sa doctrine : « Il faut tout faire pour redonner de l’attractivité à la médecine libérale qui, je le rappelle, est plus agile et moins chère que tous les systèmes administrés que l’État veut nous imposer ». S’il doute qu’un mois de discussion, lors du Ségur de la santé, règle des problèmes « datant de plus de 25 ans », il espère que cette fois-ci on saura reconnaître la réactivité dont la médecine de ville a fait preuve durant l’épidémie de Covid-19. « Si d’aventure les demandes de cette dernière n’étaient pas entendues, il n’y aurait plus grand-chose à attendre de ce Gouvernement », assure-t-il. Rappelant que « la médecine libérale traite 80 % de la population pour un budget global de 30 % des dépenses », il estime que la consultation doit être portée « au niveau européen » et que la coordination avec une équipe de soins de proximité doit être « honorée à son juste niveau pour dégager du temps médical et offrir aux médecins un exercice beaucoup plus en relation avec leurs patients ». En revanche, il critique les systèmes « chronophages en réunionite aiguë, type CPTS ». En règle générale, le système français souffre d’une suradministration : « Nous sommes à 10 % d’emplois administratifs supérieurs par rapport à l’Allemagne, ce qui équivaut à 120 000 emplois soignants en plus… » « Il faut, plaide le président du SML, redonner du pouvoir de décision aux médecins » et « réorienter les ARS sur un rôle de facilitation et d’accompagnement de l’exercice ».

Photo © Live Chat / S.Toubon/Quotidien du médecin


  

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