Alors que les partenaires conventionnels sont invités à négocier, notamment sur la prise en charge des soins non programmés, le ministère de la Santé a prévu de réaliser des expérimentations, pilotées par les agences régionales de santé, en vue de mettre en place sur tout le territoire un Service d’accès aux soins. Rappelons que le Service d’accès aux soins (SAS) était la mesure phare du Plan de refondation des urgences.
Dans un communiqué commun que le SML a signé, les syndicats médicaux libéraux attirent l’attention des ARS sur les points qui conditionnent le succès de ces expérimentations. La réponse d’accès aux soins en journée doit s’articuler avec la permanence des soins ambulatoires. Le SAS s’appuie sur une plateforme de régulation des appels contactée via un numéro unique dédié, pilotée par des médecins libéraux, associant des opérateurs de soins non programmés et des médecins généralistes d’astreinte, exerçant en dehors du centre 15. La gouvernance de l’organisation des soins non programmés doit être confiée aux professionnels de ville.
Les syndicats de médecins de ville rappellent que la crise sanitaire a montré l’intérêt d’une organisation spécifique aux soins non programmés pour éviter l’engorgement des centres 15 et la confusion des rôles.