L’oxygénothérapie, un critère pour la reconnaissance de la Covid en maladie professionnelle

Un décret qui doit sortir prochainement va fixer les modalités d’instruction des demandes de reconnaissance de maladie professionnelle liée à une contamination par le Sars-CoV-2 pour le personnel des structures de soins, médico-sociales, et les autres professionnels contaminés du fait de leur activité professionnelle. Le texte crée un nouveau tableau de maladie professionnelle décrivant les maladies professionnelles liées au coronavirus comme « les affections respiratoires aiguës causées par une infection au SARS-CoV-2, confirmée par examen biologique ou scanner ou, en leur absence, par une histoire clinique documentée et ayant nécessité une oxygénothérapie, attestée par des comptes-rendus médicaux, ou ayant entraîné le décès ». Les étudiants bénévoles et médecins retraités qui ont renforcé les équipes de soins devraient être concernés. En revanche, pour les autres catégories professionnelles ne travaillant pas dans le champ de la santé ou du médico-social, le principe de l’expertise individuelle continuera de s’appliquer. Avoir été placé sous oxygénothérapie vaudra seuil de gravité. Les personnels de santé ou médico-sociaux ne remplissant pas les critères du tableau pourront, elles aussi, recourir à cette expertise individuelle.

Le SML estime qu’il faut élargir les critères de prise en charge aux soignants qui montrent des séquelles respiratoires visibles sur des images scanographiques.