France Assos Santé, le LEEM et les pharmaciens d’officine unis conte la mention CIF (ex-NS)

03 Octobre 2020: France Assos Santé, le LEEM et les pharmaciens d’officine unis conte la mention CIF (ex-NS)

Dans une lettre commune, adressée au ministre de la Santé, France Assos Santé, Les Entreprises du médicament, et les deux syndicats de pharmaciens d’officine réclament l’abrogation de l’article 66 de la loi de financement de la sécurité sociale 2019 qui instaure le principe de remboursement du princeps sur le générique en cas de refus d’un générique par un patient. Ce texte supprimait le recours à la mention « Non substituable » pour limiter cette possibilité à trois cas de contre-indication formelle (CIF). Selon les signataires, cette disposition aurait pour effet de voir mentionner abusivement la mention CIF et inciterait les médecins à revenir à la prescription en nom de marque. Elle ferait également peser un risque sur la diversité de l’offre de produits, en fragilisant les génériques, lorsque les laboratoires alignent le prix de leurs princeps sur celui des génériques. Le tissu industriel national et européen s’en trouverait affaibli.

Ce qu’en dit le SML : Il s’agit d’un mauvais combat, qui vise en réalité à supprimer la liberté de prescription des médecins. Le SML estime que la situation actuelle du médicament est le fruit des erreurs stratégiques des pouvoirs publics. Ils ont préféré favoriser les génériques fabriqués en Inde ou en Chine, Au lieu de baisser le prix des princeps dont les brevets expirent. Ce n’est pas à la liberté de prescription de payer les pots cassés d’une politique dont les conséquences sont aujourd’hui les ruptures d’approvisionnement qui pénalisent les patients.


  

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