L’assurance maladie veut pousser les feux sur le déploiement des outils digitaux dans le cadre des négociations conventionnelles. Elle invite les médecins à s’approprier un panel de services socles et, pour ce faire, propose de rénover le forfait structure en y intégrant des indicateurs d’équipements comme l’e-CPS, l’e-prescription et des indicateurs d’usage comme la rédaction de volet de synthèse, l’agenda partagé ou encore l’utilisation de messageries sécurisées.
Par ailleurs, la CNAM espère combler le retard pris par le DMP grâce à la création automatique de DMP via l’espace numérique santé début 2022. Elle espère ainsi la création de 40 millions de carnets de santé numériques supplémentaires alors qu’avec les 9,3 millions actuels, on est loin des objectifs fixés.
L’expérimentation de l’e-prescription de médicaments se révélant prometteuse, son extension est envisagée avant la fin de l’année.
Quant à l’e-carte Vitale testée dans le Rhône et les Alpes-Maritimes, une extension à 12 autres départements est prévue pour janvier 2022.