La deuxième vague de l’épidémie s’est abattue sur notre pays et sur notre système de santé. Dans ce contexte, le SML reste mobilisé pour vous informer et vous soutenir.
Il est plus que jamais nécessaire de se concentrer sur les vraies priorités pour soutenir la profession. C’est pourquoi, le SML ne pratiquera pas la politique de la chaise vide aux négociations conventionnelles. Abandonner le vaisseau en pleine tempête comme l’a fait la CSMF n’est que théâtre, là où nos confrères et consœurs attendent d’être défendus.
Le SML se bat pour écarter les velléités de la caisse et du gouvernement de transformer la médecine de ville en médecine administrée. Le sujet des équipes de soins ouvertes est sur la table. Nous avons aussi obtenu des ouvertures concernant la revalorisation des actes. Elles sont encore timides. Mais nous avons mis le pied dans la porte et nous comptons pousser la Cnam à aller bien plus loin, aussi bien pour les généralistes que pour les spécialistes.
C’est pourquoi le SML entend, à ce stade, même si la question de la signature d’un accord reste totalement prématurée, faire un préalable de la programmation de nouvelles négociations conventionnelles portant sur les tarifs dès le printemps 2021.
Le SML ne saurait se résoudre à deux ans de néant conventionnel en attendant 2023. Et nous devons prendre date dès à présent, car il n’y a pas « d’argent magique ». Le prochain quinquennat pourrait bien être sous-tendu par un regain de rigueur budgétaire. Et pour cela, le SML n’hésitera pas à enfoncer les portes.
Dr Philippe VERMESCH
Président du SML