« L’usage des gants, quand il n’est pas indiqué, constitue un gaspillage de ressources sans pour autant contribuer à réduire le risque de transmission croisée et entraîner la non-observance lors des opportunités à l’hygiène des mains. » La formule n’est pas très claire. Ce qui est clair, c’est que, dans un message d’alerte envoyé aux établissements de santé et médico-sociaux, la direction générale de la santé rappelle que le port des gants est « limité lors des soins, au risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques, au contact avec une muqueuse, au contact avec la peau lésée et dès lors que les professionnels de santé présentent des lésions cutanées aux mains ». La DGS rappelle que les gants sont à usage unique et qu’il en existe de deux sortes : les gants de soins ou d’examen (stériles ou non stériles) et les gants chirurgicaux « qui sont caractérisés par leur épaisseur, leur élasticité et leur solidité, et qui sont stériles ». On aura compris qu’il ne faut se servir ni des uns ni des autres pour laver la vaisselle.