Fidèle à sa doctrine du maintien du paiement à l’acte, condition indispensable de l’indépendance du médecin, le SML estime que la seule revalorisation qui vaille doit viser les tarifs des actes, et non les forfaits. Son objectif est de porter les actes de tous les spécialistes et spécialistes de médecine générale au niveau européen. Il souhaite en outre développer les visites et les consultations longues.
Pour les médecins généralistes, le SML propose une visite longue pour toutes les pathologies, pour les personnes de plus de 75 ans en ALD, pour les personnes de plus de 85 ans hors ALD et une majoration de déplacement réévaluée de 10 euros.
Pour les spécialistes, il propose une visite complexe équivalente à une consultation complexe pour les plus de 85 ans hors ALD, associée à la majoration de déplacement.
Le SML est convaincu de l’urgence d’une revalorisation pour les spécialités, d’autant que beaucoup d’entre elles, notamment celles des plateaux techniques lourds, ont souffert du premier confinement. La rémunération par objectif de santé publique n’est pas la solution ; c’est un dispositif complexe trop long à mettre en place et qui laisse la main à l’Assurance maladie. Il faut revaloriser les actes et inscrire les actes innovants. Il faut revoir de fond en comble l’Optam et l’Optam-Co.
Le SML soutient les revendications des pédiatres d’augmenter la NFP de 6 euros et de pouvoir facturer MIS pour toute consultation d’annonce, notamment pour les troubles de l’apprentissage, l’autisme, les diagnostics de pathologie du développement ou comportementale.
Il soutient les gynéco-obstétriciens dans leur demande de facturer CS et Echo dans la même séance.
Enfin, en cette période d’épidémie, de confinement, de déconfinement et de reconfinement, les psychiatres voient émerger de nombreuses pathologies chez les patients. Une personne sur cinq serait concernée. Il est indispensable d’avoir une séance de travail afin d’affiner le parcours de soins de ces patients. De toute évidence, la majoration de 1 euro que propose la Caisse n’est pas à la hauteur des enjeux.
Quant au forfait structure, il convient de l’aménager et de repousser de deux ans le prérequis pour accéder au volet 2.