Si le Conseil national de l’ordre des médecins reconnaît que la lutte contre l’épidémie passe par le confinement individuel des personnes porteuses du virus, il s’oppose à une utilisation des données médicales à des fins de contrôle. Il met en garde également contre le caractère contre-productif d’un tel usage qui risque d’affaiblir « l’adhésion de la population au dépistage et au traçage ». L’ordre rejoint en cela le SML qui avait dénoncé, dès la semaine dernière, que les médecins n’ont pas vocation à devenir des matons.