La Covid-19 et la nullité de l’ANDPC ont épuisé les caisses du FAF-PM. Comment financer les actions de formation sur la vaccination ?

Les caisses du FAF-PM sont vides. En effet, du 15 mars au 10 juillet, 1 700 « classes virtuelles » ont été proposées aux médecins, chacune d’entre elles réunissant entre 6 et 20 médecins. 70 % de ces formations ont été consacrées à la Covid-19. Fort heureusement, le FAF PM s’est mobilisé pour agir. Il a suppléé à la carence de l’ANDPC qui n’a pas jugé utile de financer ce type de formations, ce qui a d’ailleurs conduit à la démission du président du Haut conseil de l’ANDPC.

À ce rythme, l’enveloppe dont dispose le FAF-PM, financée sur les cotisations des médecins, a vite été épuisée. Aussi le FAF PM a-t-il écrit mi-novembre au ministre de la Santé pour réclamer le versement avancé de la nouvelle dotation annuelle de 10 millions d’euros. Il a même sollicité du Premier ministre, Jean Castex, un financement « exceptionnel » pour de nouvelles actions de formation. L’enjeu est primordial : il s’agit désormais de financer des formations autour de la vaccination Covid. Celles-ci sont demandées par les médecins qui réclament des formations pour mieux connaître les vaccins et, partant, se faire les relais et les acteurs de la campagne de vaccination.

Le SML estime logique que l’État mette la main à la poche pour renflouer le FAF-PM qui, avec le seul argent des médecins, a fait le boulot de l’ANDPC, alors que celle-ci bénéficie des fonds conventionnels à la formation confisqués à la profession lors de la création du DPC, et de la taxe prélevée sur l’industrie pharmaceutique.