Vaccination contre la Covid-19 : une montée en charge progressive en fonction de l’arrivée des vaccins

12 Décembre 2020: Vaccination contre la Covid-19 : une montée en charge progressive en fonction de l’arrivée des vaccins

La vaccination contre la Covid-19 devrait commencer dès janvier prochain, une fois que l’agence européenne du médicament se sera prononcée sur l’arrivée sur le marché des vaccins de Pfizer et de Moderna. C’est ce qu’a rappelé encore récemment le Premier ministre Jean Castex. Les premiers vaccinés seront les personnes vivant en hébergement collectif, notamment dans un Ehpad, et les professionnels de ces établissements qui présentent un risque lié à l’âge ou à leur état de santé. Le périmètre de la vaccination sera élargi ensuite, selon l’arrivée des vaccins, à partir de février, aux 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l’âge ou à une comorbidité potentielle, en commençant par les plus de 75 ans, en poursuivant par les plus de 65 ans ou ayant une pathologie chronique ainsi qu’à certains professionnels de santé. Enfin, au printemps, il sera progressivement élargi à l’ensemble de la population en tenant compte d’abord des publics prioritaires comme les personnes précaires.


Jean Castex a rappelé que la France bénéficiera des commandes groupées prises au niveau européen et que les quantités de vaccins qui arriveront au fur et à mesure seront réparties entre les pays au prorata des populations de chaque État-membre, soit 15 % pour la France. C’est donc un potentiel de 200 millions de doses qui est devant nous.


Le Premier ministre a insisté également sur trois conditions nécessaires à l’acceptabilité du vaccin : la transparence, la sécurité, la proximité. Le Conseil économique, social et environnementale a été saisi pour organiser l’association des citoyens à la conception et au suivi de la stratégie vaccinale. La pharmacovigilance sera renforcée. Enfin, le médecin traitant devrait être placé « au cœur du dispositif ».


Il n’en demeure pas moins que des défis technologiques existent. Un conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, placé auprès du ministre de la Santé, va être mis en place pour y répondre.


    

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