L’Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture la proposition de loi « visant à répondre à la demande des patients par la création de point d’accueil pour soins immédiats » (PASI). Le texte dispose que ces PASI, créés au sein des établissements de santé publics et privés, peuvent soit s’inscrire dans le projet territorial de santé ou dans le projet de santé d’une communauté professionnelle territoriale de santé, soit être labellisés de façon dérogatoire par le directeur de l’ARS. Ces PASI ont pour missions « d’assurer, en fonction de l’offre de soins présente sur le territoire ou en complémentarité avec celle-ci, des soins non programmés relevant de la médecine ambulatoire lorsque le pronostic vital et fonctionnel du patient n’est pas engagé, le cas échéant dans le cadre des protocoles de coopération ». Les consultations médicales au sein des PASI seront réalisées par « des médecins spécialistes en médecine générale exerçant en établissement de santé et en secteur ambulatoire sur le territoire », précise le texte.
Le SML regrette que les PASI soient adossées aux établissements, ce qui en fait des excroissances des services d’urgences. Le SML, lui, prônait d’équiper les cabinets médicaux en ville en les dotant de plateaux techniques pour prendre directement en charge les urgences non vitales pour désengorger les urgences et déshabituer les patients à prendre le chemin de l’hôpital lorsque ce n’est pas justifié.