Le dépistage des variants du SARS-CoV-2

13 Février 2021: Le dépistage des variants du SARS-CoV-2

Un message DGS-Urgent a annoncé un renforcement de la stratégie de freinage de la propagation des variants dits anglais, sud-africain et brésilien du SARS-CoV-2. Les deux derniers sont encore minoritaires sur le territoire, mais présentent un risque d’échappement immunitaire et vaccinal qui conduirait à une nouvelle pandémie. Ainsi, tous les tests positifs RT-PCR et antigéniques doivent obligatoirement faire l’objet d’un RT-PCR de criblage en seconde intention dans un délai de 36 heures au maximum pour déterminer s’il s’agit d’une contamination par un de ces variants. Le résultat du criblage doit être renseigné dans SI-DEP avec le nom de la variante. Dans le cas d’un test antigénique, le patient doit venir faire un nouveau prélèvement au laboratoire qui procédera directement au criblage.


Les opérations de tracing et d’isolement continuent d’être déclenchées dès la réception du premier test de première intention. « Il convient de sensibiliser le patient porteur d’une variante au risque de contagiosité accru et à l’importance d’un respect particulièrement strict de l’isolement et des gestes barrières », insiste la DGS. Les cas contacts à risque avec des personnes porteuses du variant sud-africain ou brésilien doivent bénéficier d’un test PCR, « afin de démarrer sans délai les opérations de contact tracing s’il est positif ». Un criblage par une RT-PCR de seconde intention sera réalisé. En cas de test négatif, on attirera l’attention du patient sur l’importance de respecter la période d’isolement de 7 jours depuis le dernier contact à risque.


Le suivi du respect de l’isolement des personnes porteuses d’un variant sud-africain ou brésilien est intensifié. La durée d’isolement est portée à 10 jours. Un test de sortie d’isolement doit être réalisé. Si le test revient positif, l’isolement est prolongé de 7 jours.


Le SML se félicite que le dernier DGS-Urgent concernant la propagation des variants du SARS-CoV-2 ne limite plus le séquençage aux seuls laboratoires du secteur public.


   

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