Restaurer le pouvoir du médecin

Pour soi-disant remédier à la pénurie de médecins dans certaines zones, les pouvoirs publics et les parlementaires s’ingénient à vouloir démembrer les compétences des médecins. Le SML considère que c’est une erreur gravissime. Par ailleurs, sous prétexte d’optimisation des dépenses, les praticiens sont mis sous contrôle. Or la crise sanitaire l’a montré, l’administration n’est pas la mieux placée pour répondre aux besoins de la population. Le SML estime qu’il faut :
- faire confiance à l’excellence des médecins et à leur formation ;
- supprimer les référentiels, ententes préalables et autres protocolisations qui administrent l’activité du médecin sans autre résultat que de brider les initiatives et les compétences ;
- replacer le médecin libéral aux commandes de l’organisation des soins ;
- bloquer par tous les moyens les transferts de tâches non négociés entre professionnels ;
- encourager toutes les formes de pratique. Conspuer certaines pratiques à exercice particulier
exercées par des médecins diplômés conscients de leurs limites, c’est transférer demain ces pratiques à des gens qui ne connaissent rien à la médecine. Ni la science, ni les patients n’y auront gagné.