Élections aux URPS-ML : Le SML veut faire du médecin le leader de son territoire

L’un des enjeux de ces élections est de donner à la médecine libérale la possibilité d’influer sur la politique territoriale et de faire du médecin le leader de son territoire. Pour cela, le SML, le seul syndicat 100 % libéral fait des propositions concrètes et libérales.

• Stopper les transferts de compétences et de tâches faits au détriment du médecin et sans l’accord de celui-ci : c’est la base de tout !

Quand ce n’est pas pour économiser, les pouvoirs publics prétextent les « déserts médicaux » pour dépecer les médecins de leurs compétences. Tout cela n’est pas sérieux car cela se joue au détriment des patients : non, une sage-femme n’est ni un médecin généraliste, ni un pédiatre, ni un gynéco, ni un chirurgien ! Et non, un pharmacien, n’est pas non plus un médecin. C’est la réalité. En revanche, travailler ensemble et construire est possible car des outils le permettent, mais pas travailler les uns contre les autres ! Le SML sera toujours du côté des médecins !

• Favoriser l’exercice coordonné entre le médecin généraliste et les spécialistes libéraux et hospitaliers, entre les médecins et les paramédicaux. Cette coordination doit être facilitée et non imposée. Et surtout, c’est indispensable, la coordination n’est pas un travail bénévole. Le médecin doit être rémunéré pour son activité de coordination, que celle-ci s’effectue en présence ou non du patient. Pour le SML veut :

•    Etablir un rémunération intestable qui rende visible l’activité de coordination des soins

•    Construire une coordination facile à partir des outils numériques :
o    Développer les annuaires partagés,
o    Permettre aux médecins généralistes d’accéder aux plages de rendez-vous disponibles des spécialistes et des hospitaliers,
o    Organiser les sorties d’hôpital avec prise de rendez-vous chez le médecin généraliste,

•    Favoriser le travail en équipe :
o  Reconnaître et développer les équipes de soins ouvertes, un concept porté par le SML, qui repose sur le principe d’une rémunération individuelle par professionnel et se construit autour du patient de manière souple.
o Simplifier et débureaucratiser les communautés professionnelles territoriales de santé : l’idée est bonne, mais leur fonctionnement est trop lourd et trop chronophage. Le SML veut que les médecins y aient le pouvoir pour en faire un outil à leur main et ne soient pas les otages de la bureaucratie.

•  Créer un statut mixte libéral-hospitalier qui permette aux médecins libéraux, spécialistes et généralistes, de s’investir dans l’hôpital local,

•   Faciliter les coopérations public-privé.

•  Fonder la prise en charge des soins non programmés sur la régulation libérale avec le 116-117. Ce que ne cesse de défendre le SML (contrairement à d’autres syndicats qui ont décidé de prôner le numéro unique !)

• Mettre le numérique au service du médecin (et non l’inverse). Il faut notamment :

•    Développer la permanence des soins numérique en téléconsultation,
•    Rendre le dossier médical numérique et collaboratif.

Pour découvrir le programme du SML, c’est par ici !