Depuis un an déjà, le pays vit au rythme de la crise de la Covid-19. L’année qui vient de s’écouler a été marquée par le courage et l’engagement des soignants. Ce qui a aussi marqué les esprits, ce sont les pénuries et les bévues en cascade d’un gouvernement qui s’est empêtré dans sa bureaucratie.
Et cela continue. Après avoir mis en stand-by le vaccin AstraZeneca, l’Agence européenne du médicament a redit ce jeudi qu’elle donnait son feu vert à ce vaccin. Du coup, le Premier ministre a annoncé, jeudi soir, la reprise de la vaccination dès ce vendredi après-midi et nous presse même d’accélérer le mouvement.
Si l’on peut se réjouir que ce vaccin n’ait pas été supprimé, comment le Gouvernement peut-il s’imaginer que la vaccination puisse s’arrêter soudainement, puis repartir tout aussi soudainement parce que le vent a tourné ?
Non, il n’y a pas d’interrupteur « ON/OFF » sur la plaque de nos cabinets médicaux ! Décidément, ce gouvernement n’écoute personne et ne tire jamais les conséquences de ses erreurs précédentes.
Organiser une plage de rendez-vous dédiée à la vaccination ne se fait pas en un claquement de doigts ! Et surtout, il faudrait s’assurer que les doses soient réellement disponibles !
Chacun souhaite que cette pandémie recule et, au bout d’un an, le Gouvernement n’a toujours pas compris qu’il devait travailler avec nous. Pas pour nous faire plaisir, mais pour être efficace ! Cela fait un an déjà que l’on observe la répétition des mêmes erreurs ,et cette crise sanitaire finit par ressembler à un jour sans fin.