Dans certains centres de vaccination, toutes les doses de vaccin n’ont pas trouvé preneurs. Un certain nombre de rendez-vous sont restés vacants. Devant ce différentiel entre l’offre et la demande, le Gouvernement n’exclut pas « d’accélérer » sa stratégie en anticipant l’ouverture de la vaccination aux 50-59 ans, fixée pour l’instant au 15 mai, et ce afin de ne pas perdre de doses. Le paradoxe veut que certains candidats, ne correspondant pas aux « critères » d’éligibilité, soient refoulés des centres.
Des livraisons plus importantes devraient permettre d’élargir les cibles : 2,2 millions de doses d’AstraZeneca étaient attendues le 29 avril, 7 millions de doses supplémentaires de Pfizer devaient également être livrées pour couvrir le deuxième trimestre, 200 000 doses de Janssen sont arrivées en officine. Plus que jamais, la campagne de vaccination a besoin de la médecine de ville pour convaincre les candidats d’accepter l’AstraZeneca.
Au dernier pointage, le cap des 14 millions de personnes ayant reçu une première injection a été passé, soit 67 % des adultes de plus de 70 ans et 41 % des 60-69 ans.