Olivier Véran, ministre de la Santé, et Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, ont lancé le 4e plan national santé environnement (PNSE). Avec ce plan, « nous souhaitons réaffirmer la place essentielle que doit occuper la santé environnementale dans la politique du Gouvernement, afin de mieux préserver notre avenir et, plus largement, celui du monde animal et des écosystèmes », écrivent-ils en préambule. Tous les secteurs d’activité sont donc concernés.
Les ministres relèvent que ce plan comporte des actions moins nombreuses mais plus concrètes, « au plus proche des besoins de chacun, une approche transversale tenant compte des interactions entre toutes les santés… » (santé publique, animale, environnementale). En effet, les Français font désormais des questions environnementales un enjeu majeur, au même niveau que la précarité sociale et économique. La crise de la covid a également mis en évidence les inégalités territoriales et environnementales.
Les actions du 4e PNSE s’articulent autour de quatre axes : informer et former les professionnels et les citoyens ; réduire les expositions environnementales affectant toutes les santés ; démultiplier les actions concrètes dans les territoires, en mobilisant tous les acteurs, notamment les collectivités ; mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé humaine, animale et celle des écosystèmes.
Le SML, qui a inscrit la prévention parmi ses priorités, ne peut qu’approuver la volonté affichée du Gouvernement. Les médecins libéraux sont prêts à joindre leurs efforts à ceux des autres acteurs. Le SML, dans son projet, a émis plusieurs pistes allant en ce sens.