Communiqués de presse du SML

Un impératif stratégique et une réussite indispensable pour garantir l’accès aux soins partout et pour tous.

Les futurs généralistes ont raison de s’alarmer ! Les représentants des internes de Médecine Générale et des médecins généralistes alertent à nouveau sur l’état d’impréparation alarmant de la réforme de la 4e année d’internat de Médecine Générale. Pourtant actée depuis 2 ans et alors que sa mise en place est prévue dans 1 an, aucun cadre réglementaire n’a encore été défini pour cette année supposée enrichir la formation des futurs généralistes. Cette absence d’organisation témoigne d’un manque de respect indiscutable envers les internes, mais aussi les Maîtres de Stages Universitaires (MSU) et enseignants de Médecine Générale ainsi que les patients.

Le SML continue de dénoncer des réformes à marche forcée, insuffisamment préparées dont les étudiants en médecine et les internes font les frais, compliquant encore le renouvellement générationnel des médecins pourtant indispensable à la viabilité et à la qualité de notre système de santé.

Si notre nouveau Ministre de la Santé se félicite de cette « avancée », le SML considère qu’il s’agit d’une régression inquiétante pour nos concitoyens et pour la médecine française.

Le SML souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année à la nouvelle Ministre de la santé et du travail. Nous n’attendons rien de plus que lors de son précédent mandat.

Le SML félicite le nouveau Premier Ministre, François Bayrou, pour sa nomination et souhaite que dans la lourde tâche qui l’attend, il ne perde pas de vue les atouts précieux de la médecine libérale de notre pays, tant sur le plan du développement économique que de son implication territoriale permanente envers les français (85 % des soins sont pris en charge par le secteur libéral).

Les parlementaires nous prennent pour des baudets et augmentent encore et encore notre charge administrative au détriment du temps patient.

Face aux propositions coercitives multiples, les représentants des médecins réaffirment leur ferme opposition à toute forme de régulation ou de contrainte à l’installation. La mise en place d’un service sanitaire obligatoire pour les jeunes médecins évoqué par Madame DARRIEUSSECQ, ministre de la Santé et de l’Accès aux Soins au micro de France Info, la régulation à l’installation prônée dans la nouvelle proposition de loi transpartisane du député Guillaume GAROT, ainsi que dans le rapport sur les inégalités territoriales d’accès aux soins du sénateur Bruno ROJOUAN ne résoudront en rien les problématiques d’accès aux soins. Dans un contexte de pénurie numérique nationale de médecins, ces mesures, déjà prouvées inefficaces à l’étranger, ne répondent pas aux véritables causes des inégalités d’accès aux soins sur le territoire et se révéleront contre-productives pour le système de santé. Elles détourneront les jeunes médecins vers d’autres modes d’exercice, voire les inciteront à quitter le territoire, ou l’exercice de leur profession.

La coercition n’a pas fonctionné au Canada mais les politiciens français font encore plus fort ! À peine nommée, notre nouvelle ministre veut finir d’écrouler la médecine libérale en instituant un service obligatoire !

La LFSS 2025 vient compromettre la confiance que nous avons accordée en signant la convention.

Retourner en haut