Communiqués de presse du SML

Les médecins libéraux étaient très partants pour participer activement à la campagne de vaccination contre la Covid-19.

Les médecins libéraux sont comme les citoyens français : ils aimeraient bien connaître le nombre de doses de vaccins disponibles sur le territoire.

Les jours qui viennent seront cruciaux pour sauver des vies, le Gouvernement doit libérer les stocks de vaccins Pfizer au profit des médecins libéraux. C’est une question de bon sens !

Depuis un an déjà, le pays vit au rythme de la crise de la Covid-19. L’année qui vient de s’écouler a été marquée par le courage et l’engagement des soignants. Ce qui a aussi marqué les esprits, ce sont les pénuries et les bévues en cascade d’un gouvernement qui s’est empêtré dans sa bureaucratie.

Contre toute attente, en plein milieu d’après-midi, alors que les médecins libéraux étaient en train de réaliser des injections du vaccin AstraZeneca aux patients qu’ils avaient fait venir à leur cabinet, le Président de la République annonce la suspension pour 24 heures de ce vaccin.

Le message « DGS-Urgent » de dimanche soir informant les médecins libéraux qu’ils ne pourraient pas commander de doses de vaccins cette semaine pour permettre aux pharmaciens de vacciner ne passe pas.

Cette fois-ci, c’est le summum de la sottise technocratique ! Le Directeur général de la santé a diffusé dans la soirée de ce dimanche 7 mars un message « DGS-URGENT » consacré à la campagne de vaccination en officine contre la COVID-19 dans lequel il indique que « pour la semaine du 8 mars, la commande ne sera ouverte que pour les besoins propres des officines, il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca (environ 28 000 flacons disponibles à la commande) ».

De nombreux adhérents du SML, notamment en Rhône Alpes, font remonter au syndicat que les doses de vaccins réservées chez leur pharmacien « référent » ne leur avaient pas été remises pour cause de non-livraison. Ces médecins, qui avaient planifié leurs rendez-vous de vaccination, ont été contraints de recontacter leurs patients pour leur dire de rester chez eux.

La Commission paritaire nationale (CPN) a réuni ce jeudi matin la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et les syndicats médicaux représentatifs signataires de la convention médicale.

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