J’ai pleinement conscience de la responsabilité que cette élection entraîne, et de l’importance des enjeux qui en découlent pour l’avenir de notre exercice libéral auquel nous tenons tant.
L’ampleur de la mobilisation unitaire de la profession les 1er et 2 décembre a permis à la Cnam de prendre conscience de notre détermination collective à sortir la convention médicale du statu quo.
Les trop vagues et lointaines promesses de revalorisation du directeur général de la Cnam et du Gouvernement n’ont pas entamé la détermination des médecins libéraux à fermer leurs cabinets les 1er et 2 décembre.
Malheureusement, dans ce pays, il faut se battre pour se faire entendre. Face au mépris des pouvoirs publics et au regard de la détresse de la médecine libérale, nous n’avons pas d’autre choix que de fermer nos cabinets les 1er et 2 décembre.
Ça suffit ! Les atermoiements de la CNAM et du Gouvernement sur la question pourtant cruciale de la revalorisation de nos actes ne sont pas acceptables.
Le ministre de la Santé vient de donner le coup d’envoi à la négociation de la nouvelle convention médicale en adressant sa lettre de cadrage au directeur général de la Cnam.
Le Gouvernement a introduit dans budget de la Sécurité sociale le principe d’une « responsabilité collective » pour la permanence des soins. Celle-ci s’étendrait de l’hôpital à la ville et embarquerait de nouvelles professions comme les infirmiers et sages-femmes. Ces derniers pourront intervenir sur régulation des Samu – Centres 15.
Les sept ordres des professions de santé ont dévoilé leurs propositions en vue d’améliorer l'accès aux soins. Ceux qui n’attendaient rien de révolutionnaire de la part de ces organismes parapublics, n’ont pas été déçus.