Si le syndicat se félicite des mesures d’urgence adoptées par le Gouvernement pour faire face à la crise, il note que l’aide apportée aux médecins par la Cnam s’est limitée à la seule compensation des charges, alors que les établissements de santé ont reçu une compensation à l’euro près des déprogrammations. Les médecins libéraux, à mi-2021, n’ont toujours pas retrouvé leur niveau d’activité de 2019. Compte tenu de la fragilité du système de santé, le SML appelle le Gouvernement à ne pas imposer un nouveau train d’économies qui serait insoutenable pour la médecine de ville.
… Et réclame des avancées concrètes lors des négociations conventionnelles
Compte tenu de la répercussion de la crise sur l’activité des médecins libéraux et sur leurs revenus en 2020 et 2021, mais aussi de la crise des vocations, le SML estime que les négociations conventionnelles doivent apporter des perspectives lisibles et concrètes à tous les médecins. Les dernières propositions de la Cnam mises sur la table dans le cadre de la première version de l’avenant numéro 9 pour les psychiatres, endocrinologues, gynécologues, pédiatres et rhumatologues sont très insuffisantes. Il faut impérativement un projet d’envergure pour la médecine de ville que seule une nouvelle convention peut porter. En attendant, le SML pose plusieurs revendications :
Le SML estime à 2 milliards d’euros l’investissement à faire en urgence pour la médecine de ville.