Les auteurs préconisent tout d’abord d’étendre la faculté de réaliser ou de prescrire des actes de prévention aux professions paramédicales, notamment aux infirmiers en pratique avancée (IPA). La mission propose également de renforcer les compétences des paramédicaux, en engageant une révision de la liste des actes que chaque profession peut réaliser. Les parlementaires font également la promotion de moyens de financement propices aux collaborations interprofessionnelles, c’est-à-dire la rémunération au forfait.
Pour répondre aux difficultés d’accès aux soins dans certaines filières, la mission suggère de s’appuyer davantage sur les professions non-médecin : permettre à des aides-soignants de travailler sous statut libéral au sein de cabinets d’infirmiers, favoriser les dispositifs de soins partagés en santé mentale, créer un statut d’assistant dentaire de niveau II, développer l’exercice des infirmières puéricultrices en ville… Bref, un système de santé sans médecins ! Le SML renouvelle une fois de plus son opposition à des évolutions des métiers qui excluraient les médecins des prises en charge. Trouver des solutions à la crise démographique des médecins ne passera pas par la disparition de la médecine libérale que certains parlementaires semblent appeler de leurs vœux.