Le bilan doit être l’occasion d’effectuer « le repérage des situations relevant de la protection de l’enfance, en particulier les risques ou faits de violences physiques, psychologiques ou sexuelles subies par l’enfant, y compris dans la sphère familiale ». Ce bilan est confié aux professionnels de santé du service départementale de protection maternelle et infantile (PMI), à défaut à la médecine scolaire. Le texte stipule que « les personnes responsables de l’enfant sont tenues, sur convocation administrative, de présenter l’enfant à ces visites (NDLR à 3/4 ans, 6 ans et 12 ans), sauf si elles sont en mesure de fournir un certificat médical attestant que l’examen correspondant à l’âge de l’enfant a été réalisé par un professionnel de santé de leur choix ».
Le SML se félicite que ses préconisations de bilans de santé obligatoires aux âges clefs de la vie de l’enfant aient été retenues, mais il regrette qu’ils soient réalisés en dehors de tout lien avec le médecin traitant de l’enfant. Pour le SML, la prévention est une priorité. Le syndicat a proposé pour cela que la ROSP soit transformée en ROSP prévention, ce qui marquerait un tournant notable.