Médiapart révèle en effet une faille dans le logiciel de Francetest. Quelque 700 000 données personnelles de santé (nom, prénom, genre, date de naissance, numéro de sécurité sociale, adresse mail, numéro de téléphone et adresse postale des patients) et résultats de tests antigéniques auraient ainsi été rendus accessibles au commun des mortels en quelques clics. Francetest assure avoir pris toutes les mesures pour corriger cette faille. Son logiciel serait en cours d’homologation. Car jusqu’à présent, il ne l’était pas. A l’heure actuelle, le ministère de la Santé compte 10 logiciels compatibles avec SIDEP (liste consultable sur son site) et prévient que « le recours à tout logiciel ne figurant pas sur cette liste doit être proscrit. »