En premier lieu le plan engage la sécurisation du patrimoine des indépendants en rendant insaisissable le patrimoine personnel en cas de faillite de l’entreprise. Il facilite l’accès au dispositif d’assurance volontaire contre le risque des accidents du travail et des maladies professionnelles, par une baisse de 30% du taux de cotisation. Surtout, il reprend deux propositions faites par le SML : le doublement du crédit d'impôt pour la formation des dirigeants des entreprises de moins de dix salariés et la mise en œuvre d’allégements fiscaux pour la transmission en cas de départ à la retraite. Toutes ces mesures seront opérationnelles en 2022 a promis le chef de l’Etat qui veut aussi simplifier les formalités des entreprises en les rassemblant sur un portail unique. Pour le SML, il s’agit d’avancées positives, même si le syndicat reste de marbre devant cette énième promesse de simplification des démarches administratives qu’il jugera sur pièces.
En revanche, Emmanuel Macron, revenant sur la gestion de la crise sanitaire et se félicitant (sans rire !) de la bonne coopération entre l’hôpital et la ville, a appelé à supprimer les clivages. Il a souhaité « poursuivre dans cette logique d’offre de soins intégrée ». Cette phrase a fait dresser l’oreille du SML qui va demander une explication de texte au gouvernement.