Parmi sa trentaine de propositions, l’IGAS prône le développement d’enseignements communs aux médecins et sages-femmes, mais n’estime pas nécessaire pour l’instant d’allonger les études de maïeutique, en tous les cas pas avant d’avoir évalué l’actuelle formation initiale. Dans tous les cas, l’IGAS considère qu’après une phase de diversification des missions de la profession, il est temps de la recentrer sur son cœur de métier. Le SML partage pleinement cette recommandation. Les sages-femmes doivent avoir une place définie dans notre système de santé et le parcours de soin afin de pouvoir être identifiées, et cela passe par une clarification de leurs missions. Recentrer les sages-femmes sur la prise en charge des grossesses physiologiques est, à cet égard, essentiel, à condition que les pouvoirs publics confèrent à ces soignantes les moyens.