Ainsi, 62% des femmes doivent composer avec des comportements familiers de la part des patients contre 51% chez les hommes. Plus des deux tiers des femmes médecins ont également été confondues avec des auxiliaires médicales, contre 19% chez les hommes. L’étude montre aussi que le genre influence la carrière médicale : 61% des femmes estiment devoir modifier leur personnalité ou leur comportement pour être prises au sérieux en tant que médecin. Les répondantes mettent également en avant la perception négative de la féminisation de la profession mais aussi la difficulté à concilier carrière et parentalité. Le SML, dénonce ces inégalités de traitement et est engagé sur ces sujets depuis plusieurs années, par l’intermédiaire de l’association Femmes Médecins et Toutes les Libérales (FMTL).