Là où le bât blesse, c’est que sans la moindre concertation avec les syndicats médicaux représentatifs, le patron de la FHF s’autorise à faire des propositions pour la médecine de ville dont certaines ont été piochées dans les livres d’Histoire. C’est ainsi qu’il préconise le retour à une permanence des soins ambulatoire obligatoire, rendant à nouveau les généralistes taillables et corvéables à merci. Il va jusqu’à leur accorder un délai (le 1er janvier 2023) pour s’inscrire « sur une ligne de permanence des soins, en ville ou l’hôpital ». Toujours dans la coercition, il préconise de mettre fin à la possibilité de s’installer en secteur 2 dans les zones sur-denses.
Le SML juge la pensée de la FHF poussiéreuse et démagogique. Mieux vaudrait en effet regarder comment l’hôpital pourrait enfin travailler en relation avec le médecin traitant, en commençant par lui adresser les comptes-rendus nécessaires à la prise en charge des patients à leur sortie d’hospitalisation.