« Certains motifs de consultation, poursuit-il, pourraient pourtant se régler directement avec l’infirmier, le kiné, la sage-femme ou encore le pharmacien. Le tout en réseau coordonné avec le médecin traitant, bien sûr ! ». Dans le même temps, le député se dit « absolument convaincu » que le médecin généraliste doit rester le pilier des soins primaires et le référent du parcours de soins ». C’est toute l’ambiguïté de ce gouvernement entre la délégation de tâches sous le contrôle du médecin et le transfert de compétences auquel la profession médicale, ordre compris, est fortement opposée. Et « en même temps », le gouvernement et sa majorité parlementaire rechignent à favoriser la coordination de tous les jours, comme l’ESCAP, tellement essentielle aux acteurs libéraux et plus utile aux patients que l’édification de moulte structures administrées.