Sa volonté de supprimer 200 000 postes de fonctionnaires épargne l’hôpital où elle souhaite « former et recruter » 25 000 soignants hospitaliers supplémentaires durant son mandat. Son mot d’ordre est de dé-bureaucratiser l’hôpital. Aussi promet-elle de donner davantage de responsabilité aux chefs de service sur les investissements et les recrutements. L’actuelle présidente de la région Ile-de-France veut que les régions reprennent la main sur les agences régionales de santé « pour organiser une étroite coopération entre hôpitaux publics, privés et médecins libéraux ». Elle rappelle son rôle entre les deux premières vagues de l’épidémie dans la création de 500 lits de réanimation modulaires éphémères « pour pallier les insuffisances de l’État ». Enfin, selon elle, le financement des hôpitaux doit être lié à des engagements de qualité et les investissements s’appuyer sur les besoins.
La candidate se dit « très préoccupée » par l’épuisement des soignants et promet « un droit au logement prioritaire » pour les personnels de santé de première ligne.
Reste à savoir si sa volonté politique finira par avoir raison de la forteresse administrative.