La FNI veut augmenter le niveau de formation des infirmières pour aider les médecins à répondre au défi de l’accès aux soins, éviter les ruptures de prise en charge et soulager les tensions hospitalières, sans remettre en cause le diagnostic médical qu’elle souhaite « sacraliser ». Il s’agirait de mobiliser les infirmiers, dans un cadre coordonné, pour adapter les traitements des patients chroniques, voire pallier l’absence de médecins le soir et le week-end en assurant des consultations d’urgence en ville.
Si le SML est profondément hostile au transfert de tâches et de compétences de « droit divin » imposés par les tutelles, il estime en revanche que des infirmières mieux formées seraient un atout pour améliorer la prise en charge à domicile des patients à la condition expresse que leur intervention s’inscrive dans le cadre du plan de soins défini par le médecin lequel doit impérativement conserver la maîtrise du diagnostic et de la prescription.