Selon le président du conseil départemental de l’ordre des médecins, qui a été lui-même séquestré par un patient, la plupart des agressions sont liées aux déserts médicaux, les patients ne comprenant pas qu’un médecin généraliste ne puisse prendre de nouveaux patients, et leur reprochant les délais d’attente. L’installation de caméras de surveillance est une demande de longue date du SML qui l’avait d’ailleurs rappelé, au ministre de l’Intérieur dont il avait rencontré les équipes fin novembre dernier. Le ministère avait alors adhéré à la demande du SML d’inciter à l’installation des dispositifs de vidéosurveillance dans et aux abords des cabinets à l’aide d’une défiscalisation. Le syndicat va relancer Gérald Darmanin pour lui demander où en est ce dossier.