Comme elle le souligne pour les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), la Cour note que « l’ampleur des tensions reste mal cernée, de même que les conséquences pour les patients ». Il faut donc améliorer les systèmes de remontée d’information, en donnant la priorité à la surveillance des produits de santé les plus critiques. Les sages suggèrent de mettre en place une cartographie des tensions d’approvisionnement, que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pourrait établir à partir des données transmises par les industriels. Pour les MITM, il faudrait, selon eux, « réaliser une analyse approfondie des risques de rupture et mettre en place les types de mesures » les plus adéquates : renforcement des stocks, augmentation des prix, action de politique industrielle).