Avec les maires, nous avons ouvert la réflexion et le travail à l’ensemble des acteurs dont les établissements de soins, les financeurs, et les usagers. Et le dialogue, disons-le parfois animé, a permis aux 35 organisations parties prenantes de déboucher sur 4 propositions pragmatiques et de consensus pour traiter les déserts médicaux à la racine : soutenir les étudiants en santé, mettre en place la coordination des soins avec l’ESCAP, faciliter l’installation et développer de nouvelles pratiques permettant d’assurer à la population une prise en charge rapide de proximité.
Cette initiative, et d’autres à venir avec les Libéraux de santé (dont le SML fait partie), signent, si ce n’est un changement d’époque, à tout le moins un retour au pragmatisme, après des années de confrontation avec les élus locaux et les autres acteurs de santé. Pour aller encore plus loin, il est nécessaire que le prochain locataire de l’Elysée, son gouvernement et sa majorité, en prennent acte et inaugurent une nouvelle époque sous le signe de la co-construction. C’est en tout cas le vœu que forme le SML.