Une partie du pré-rapport est consacrée aux soins prodigués (ou non) aux résidents. Ainsi, le projet d’accompagnement personnalisé serait « souvent absent, mal conçu ou peu connu des équipes ». La présence de ces équipes serait « souvent instable » et, souvent, les dossiers médicaux ne permet-traient pas la traçabilité des soins. Le suivi bucco-dentaire serait « particulièrement négligé ». Faute de personnels en nombre suffisant, le lien entre l’hygiène et le bien-être des résidents serait « par-fois rompu ». Les auteurs du rapport relèvent des points de vulnérabilité dans le circuit du médica-ment et des disparités dans la prise en charge et l’évaluation de la douleur. Ils confirment les alléga-tions du livre Les Fossoyeurs concernant les besoins nutritifs non satisfaits. Au chapitre purement fi-nancier, le pré-rapport note qu’il n’y a pas de traçabilité sur l’affectation de 20 millions de dotations publiques et relève une forte pression pour « optimiser la masse salariale ».