La DGCCRF a prononcé 189 avertissements, 55 injonctions de mise en conformité et dressé 17 procès-verbaux. La nature des « anomalies » relevées est variable. Pour beaucoup, il s’agit de communica-tions qui « s’habillent » de codes médicaux : logo ressemblant à un caducée, exposition d’ouvrages médicaux dans les salles d’attente, plaques trompeuses devant les lieux d’exercice, référencement dans des annuaires dédiés aux professions médicales, communications qui peuvent tromper le con-sommateur sur « le contenu et la finalité non thérapeutique » des prestations. Parfois, les messages délivrés peuvent encourager au renoncement aux soins traditionnels. Les deux tiers des procès-verbaux l’ont été pour « exercice illégal de la médecine et usurpation de titre ».
Par ailleurs, des centres de formation donnent à croire qu’ils délivrent des diplômes reconnus, ce qui n’est pas le cas. Certaines de ces formations bénéficient parfois de financements publics. Aussi, la DGCCRF appelle-t-telle à une vigilance accrue dans ce domaine. Elle rappelle que « près de 40 % des Français auraient recours à des traitements alternatifs » alors que « ces publics sont parfois en situa-tion de grande vulnérabilité… ».