Désormais, les diabétiques sous traitement non hypoglycémiant ne sont plus astreints à une visite médicale tous les cinq ans. « Seuls les conducteurs sous traitement avec un risque d’hypoglycémie devront se soumettre à un contrôle médical périodique. » En revanche, certaines pathologies demeurent incompatibles avec la conduite : l’épilepsie, les problèmes de vision importants, les troubles cognitifs et les pathologies cardiaques les plus lourdes ainsi que les troubles causés par l’addiction à l’alcool et aux produits stupéfiants. Les conducteurs diagnostiqués comme atteints d’Alzheimer sont eux aussi écartés de la possibilité de conduire. « Quant aux patients atteints de troubles cognitifs, l’incompatibilité de la conduite varie selon l’aggravation de la maladie déterminée par le gériatre ou le gérontologue qui donnera un avis au médecin agréé. »
Un autre arrêté prolonge la limite d’âge des médecins agréés pour le contrôle médical de l’aptitude à la conduite, cette limite passant de 73 à 75 ans.