Selon lui, la pénurie de soignants, obstétriciens, pédiatres, anesthésistes, sage-femmes, « atteint un niveau critique » dans les maternités faisant courir un risque de « fermetures estivales inopinées » et un danger pour les parturientes. « La périnatalité est en grande souffrance », estime le syndicat, avec des soignants qui « se découragent » et « désertent les salles de naissance ».
L’été sera tendu, estime le Syngof qui en veut pour preuve le fait que l’agence régionale de Bretagne a demandé aux hôpitaux et cliniques de lui transmettre « les fermetures de lits envisagées » et un « plan de continuité d’activité » avec « une attention soutenue pour les Urgences et les maternités ». En Île-de-France, l’ARS aurait sollicité les sage-femmes libérales pour voir comment elles pourraient intervenir dans les établissements.