Il y a un risque d’incendie dans la maison en effet : fermetures de nuit, « délestages » sur d’autres hôpitaux, accès filtré par le SAMU, au moins 120 services d’urgences auraient été contraints de limiter leur activité, selon l’association SAMU-Urgences de France (SUdF). Mais si les Urgences – le premier étage de l’hôpital – s’embrasent, c’est l’ensemble du bâtiment qui risque de flamber. Selon le président de la Fédération hospitalière de France, 80 % des hôpitaux rencontrent des difficultés. Aussi Emmanuel Macron a-t-il promis « d’agir vite ». Il a commencé par lancer « une mission flash » – censée durer un mois – sur les soins non programmés, ce qui inclut la médecine de ville. Cette mission a été confiée au Dr François BRAUN, président de SUdF, chef du service d’urgences du CHR de Metz-Thionville, ancien « référent santé » du « candidat » Macron. Le chef de l’État a également annoncé le lancement d’une « conférence des parties-prenantes » sur la santé à partir de juillet. « Il faut que les gens décident au plus près du terrain », a-t-il estimé, promettant « un changement de logique complet ».