Le Conseil constitutionnel (CC) estime en effet que cette interdiction est conforme à l’intérêt général dans la mesure où ces centres, pratiquant le tiers payant et aucun dépassement d’honoraires, peuvent être tentés de mettre en avant « ces conditions de prise en charge pour développer une pratique intensive de soins ». L’interdiction de la publicité par les centres de santé dentaires vise à « prévenir de telles pratiques » qui, toujours selon le CC, seraient « contraires à leur mission et de nature à porter atteinte à la qualité des soins ». Les centres de santé dentaires Addentis, qui avaient adressé une question prioritaire de constitutionnalité, devront donc supprimer de leurs sites les pages renvoyant « aux actes de publicité effectués via les médias de presse écrite et de télévision » ainsi que la totalité de la page « témoignages » et plusieurs mentions suggérant des comparaisons de tarifs leur étant favorables.