En un premier temps, il s’agit de faire face à la crise de l’accès aux soins. « Tous les leviers financiers et organisationnels… » doivent être actionnés : la sensibilisation de la population au bon usage des services d’urgence ; une régulation médicale préalable à l’accès aux Urgences en valorisant les actes de soins non programmés ; une organisation territoriale – « sur le principe d’une responsabilité collective et concernée entre les professionnels » – de la PDSA et de la PDSES ; la possibilité de faire accéder directement un patient dans un service hospitalier ; le recours à la téléconsultation ; le cumul emploi-retraite. En un second temps, les organisations signataires ont mis en place quatre groupes de travail sur la permanence des soins ; l’accès aux soins dans les territoires ; le lien entre médecine de ville, médecine hospitalière et le médico-social ; l’attractivité et la formation des métiers de la santé. Ils insistent sur la nécessité de trouver des réponses au niveau des bassins de vie et non uniquement au niveau national.