En d’autres termes, une personne ayant été infectée peut l’être à nouveau peu de temps après, ce qui expliquerait l’émergence de la septième vague. La même étude tendrait à démontrer que, contrairement à une idée reçue, une immunité hybride infection-vaccination n’offrirait pas une meilleure protection. Enfin, toujours selon les Britanniques, la vaccination par ARNm ciblée uniquement sur Omicron « n’offre pas d’avantage protecteur ». Fort heureusement, les vaccins restent efficaces contre les formes sévères de la maladie. Aussi le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, le Pr Alain Fischer, recommande-t-il un deuxième rappel pour les personnes de plus de 60 ans et les personnes fragiles et mise-t-il, pour l’automne, sur des vaccins bivalents « comme ceux qui ciblent à la fois la souche historique de Wuhan et Omicron ».