Les articles du SML

1. Parce que ça suffit : avec dix à quatorze ans d’études, notre profession refuse d’avoir un niveau de revenus qui se situe au-dessous d’autres professions libérales qui, elles aussi, ont des missions de service public, comme les notaires ou les huissiers, mais dont la durée d’études est très en dessous de la nôtre.

Cette semaine, la presse médicale a relaté l’initiative prise par nos confrères de La Réunion pour organiser des cabinets libéraux de permanence des soins en accès direct. Si l’ARS a tordu le nez au motif que les cabinets concernés n’obéissaient pas au très théorique cahier des charges qu’elle proposait, devant les résultats obtenus l’agence a dû se résoudre à reconnaître ce modèle dans un cadre dérogatoire.

La Première ministre a dégainé lundi soir l’article 49.3 sur la partie Recettes du budget de la Sécu.

Voilà des années que se multiplient les pénuries de médicaments. Mais personne n’agit pour permettre à notre pays de retrouver sa souveraineté en matière de production de médicaments.

La généralisation du service d’accès au soin (SAS) a créé un appel d’air en matière de recrutement des assistants de régulation médicale (ARM).

La Cnam a annoncé la généralisation prochaine de l’ordonnance numérique.

Pour gagner la bataille de la consultation à 50 euros, nous n’avons pas d’autre choix que de nous mobiliser collectivement.

Raison n°1 : Parce que l’inflation l’impose | Avec une progression de 6,2 % cette année et au moins de 4 % en 2023, l’inflation conduit à une érosion mécanique de la valeur de nos honoraires, déjà au-dessous de la valeur européenne. Nous avons augmenté nos collaborateurs pour pouvoir les garder. Nous payons des frais fixes de plus en plus lourds, à commencer par l’électricité.

Les SML a apporté son soutien, le 17 novembre, aux jeunes et aux étudiants en médecine dans leur combat contre la coercition à l’installation et une quatrième année d’internat médecine générale mal construite.

Les sénateurs ont copieusement retouché le projet de budget de la Sécu pour 2023.

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