Les articles du SML

Le Gouvernement a tranché. Finalement, les formations complémentaires des maîtres de stage des universités (MSU) seront financées par l’Agence nationale du DPC en plus du quota d’heures allouées pour le DPC.

Plusieurs modifications de la nomenclature vont entrer en vigueur à partir du 1er avril prochain, en application de l’avenant no 9 à la convention médicale.

C’était tout à fait prévisible, mais les chiffres publiés par la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) le confirment : les revenus des médecins libéraux ont été très fortement impactés par la crise sanitaire en 2020. Le bénéfice non commercial (BNC) moyen des praticiens, toutes spécialités confondues, s’est établi à 86 974 euros, soit « une nette baisse de 5,73 % en euros courants par rapport à 2019 ». Avec l’inflation, la baisse de revenus nets atteint 6,21 %.

Dans son dernier rapport annuel (le dernier avant les élections présidentielles), la Cour des comptes estime qu’il faudrait 9 milliards d’économies supplémentaires par an pour respecter les objectifs de finances publiques d’ici à 2027. En résumé, la trajectoire de redressement budgétaire avancée par le gouvernement à la sortie de l’épidémie serait « incertaine ».

Certes, l’objectif de dépenses pour l’accueil des personnes âgées a connu une hausse de 3,6 milliards sur quatre ans et s’élève cette année à 14,3 milliards d’euros, mais l’effort public « inédit, conjoncturel puis permanent » a été accompli « sans contreparties notables », estime la Cour des comptes. Il convient de « redéfinir le modèle d’organisation des EHPAD ».

La Cour des comptes s’est également penchée sur les risques de pénurie de médicaments et de dispositifs médicaux. Certes des mesures pour faire face aux ruptures d’approvisionnement, notamment pour les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur, ont déjà été adoptées, mais pour la Cour, le problème essentiel est l’évaluation précise des phénomènes en jeu.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié la liste des appareils de PPC (pression positive continue) et ventilateurs Philips défectueux.

Auditionnés par la commission d’enquête du Sénat relative à la situation de l’hôpital public en France, trois acteurs de secteur des urgences ont évoqué l’engorgement des urgences hospitalières. Pour l’association des médecins urgentistes de France, cet engorgement est dû à la baisse de l’attractivité des visites à domicile et du travail de nuit dans le cadre de la permanence des soins ambulatoires.

Le rythme des commissions nationales d’autorisation des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) a été intensifié pour pouvoir examiner les dossiers en attente dans le cadre du dispositif transitoire jusqu’à la fin 2022. 4 500 dossiers ont été déposés auprès des agences régionales de santé.

Selon le président du Conseil scientifique censé éclairer le gouvernement, la pandémie de Covid-19 est « au début d’une nouvelle ère » et l’automne devrait être marqué par « une circulation contrôlée du virus ». « Nous sommes en train d’en finir avec Omicron », estime le Pr Jean-François Delfraissy.

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