Les articles du SML

Le ministère de la Santé lâche encore un peu de lest en ce qui concerne les détenteurs de faux pass sanitaire souhaitant se faire vacciner. Jusqu’à présent, les professionnels de santé étaient invités à contrôler que ces derniers n’avaient pas dépassé le délai de 30 jours à compter de l’infraction, et si ce délai était dépassé, ils devaient en informer les forces de l’ordre.

À partir du 15 février, tous les soignants devraient avoir reçu une dose de rappel dans un délai de quatre mois après la fin de leur schéma vaccinal initial pour continuer à exercer. Mais au 8 février, seuls 81 % des hospitaliers, 82 % des personnels des EHPAD et 87 % des libéraux avaient répondu à cette obligation.

Depuis la loi de santé de 2016, les médecins généralistes auraient dû suivre deux actions de développement professionnel continu (DPC) sur une période de trois ans pour valider leur obligation.

Un médecin généraliste installé à Créteil, dans le Val de Marne, a été violemment agressé par un patient à qui il refusait la modification d’un arrêt de travail prescrit par son médecin habituel. Devant ce refus, le patient, employé de la ville, s’est mis à hurler contre le médecin et à le frapper au visage, lui fracturant le nez. Le médecin s’est vu reconnaître 12 jours d’ITT.

Dans un communiqué commun, les syndicats médicaux représentatifs et la section professionnelle des médecins de l’agence nationale du DPC s’insurgent du projet de modification des dispositions de l’arrêté du 22 décembre 2021 qui fixe les objectifs et les modalités de prise en charge de la formation pour l’agrément des maîtres de stage des universités.

Selon les comptes du ministère de la Santé, entre 4 et 5 millions de personnes pourraient perdre leur pass vaccinal au 15 février prochain, date à laquelle la dose de rappel réalisée dans un délai de quatre mois après le schéma vaccinal initial devient obligatoire pour le conserver.

Le Paxlovid, antiviral contre le SARS-CoV-2, est disponible en ville depuis le 4 février. Pour être efficace, le traitement doit être initié dans les cinq jours suivant le début des symptômes.

Le ministère de la Santé a présenté sa nouvelle stratégie nationale de prévention des infections et de l’antibiorésistance dans le cadre de son programme de prévention des infections associées aux soins.

Le Parlement a adopté définitivement la loi en faveur de l’activité professionnelle indépendante. Le texte transcrit le volet juridique du plan présenté par le président de la République en septembre dernier, après un premier volet fiscal inscrit dans la loi de finance pour 2022. Dans un communiqué, l’Union nationale des professions libérales estime qu’il « comporte des mesures parmi les plus importantes pour le secteur libéral depuis la loi Madelin de 1994 » et se réjouit de voir que beaucoup de ses propositions ont été prises en compte.

L’évolution de la démographie médicale et les difficultés d’accès aux soins, le vieillissement de la population, les tensions subies ces dernières décennies à la fois par le système hospitalier et les soins de ville en proie à des politiques d’économies successives, les leçons à tirer de la récente crise sanitaire appellent à repenser la structuration du système de santé. C’est ce à quoi Les libéraux de santé, qui réunissent onze syndicats représentatifs*, se sont attelés ces derniers temps.

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