Les articles du SML

Anne-Marie Brocas, qui présidait encore récemment le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie est décédée, a-t-on appris ce jeudi 3 février.

Cette semaine les révélations d’un journaliste dans un livre choc – Les fossoyeurs – placent sous les feux de l’actualité le sujet de la maltraitance dans les EHPAD. Le groupe mondial ORPEA, coté en bourse, y est accusé de faire passer le profit avant le bien-être et la santé des personnes âgées dépendantes qu’il héberge dans ses nombreux établissements.

Emmanuel Macron était cette semaine dans la Creuse, où il a visité la maison de santé pluridisciplinaire de Bourganeuf et a rencontré des professionnels de santé avec lesquels il s’est entretenu de la désertification médicale. Le président de la République voulait faire le point sur l’efficacité des mesures incitatives destinées à attirer et fidéliser les jeunes diplômes dans les zones sous-denses.

En application de l’ordonnance du 12 mai 2021, un projet de décret relatif à l’assouplissement de l’encadrement au sein des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) a été présenté au Haut conseil des professions paramédicales.

Lors d’un colloque de l’Ordre des infirmiers, le ministre de la Santé s’est dit très favorable à l’évolution des carrières et au déploiement des compétences des infirmiers, un dossier qu’il compte relancer dans les prochaines semaines.

Le Parlement a définitivement adopté une proposition de loi LREM créant un délit sanctionnant les « thérapies de conversion ». Celles-ci visent à modifier l’orientation sexuelle et l’identité de sexe et de genre d’une personne via des séances d’exorcisme, des stages ou tout autre moyen.

Le Parlement a définitivement adopté une réforme visant à mieux accompagner les enfants protégés par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Quelques 300 000 mineurs sont concernés, dont la moitié sont placés en institution ou en famille d’accueil.

La couverture nationale de dépistage du cancer du col de l’utérus reste insuffisante en France puisque, sur la période 2018-2020, la participation des femmes âgées de 25 à 65 ans n’excède pas 59 %, un pourcentage bien inférieur à ce qui est préconisé par l’Union européenne (70 %).

Le gouvernement autorise les médecins, pharmaciens, sage-femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, chirurgiens-dentistes à « déployer une offre de dépistage individuel » par test antigénique et à mettre en place, « de leur propre initiative », « des barnums en dehors de leur lieu d’exercice habituel ». Ces centres de dépistage pourront être « adossés à une pharmacie, un laboratoire de biologie médicale ou un centre de vaccination », « indépendants au sein de locaux mis à disposition par une collectivité locale ».

Le Pr Fischer, à la tête du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, reconnaît que la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans n’est pas « un grand succès ». Il invite les pédiatres et les généralistes à expliquer aux parents « le bien-fondé de cette vaccination », en insistant d’abord sur le bénéfice individuel pour chaque enfant face aux risques de complications, « rares » certes, mais possibles. Seuls 2,8 % des enfants atteints de comorbidités étaient vaccinés au 9 janvier dernier.

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