Les articles du SML

Les atteintes à la liberté d’installation des médecins sont légion chez les parlementaires. Véritable serpent de mer politique, il ne se passe pas une année sans que les députés ou les sénateurs ne proposent d’imposer un conventionnement sélectif aux diplômés en réponse aux déserts médicaux.

L’ordonnance instaurant un dispositif de certification périodique des professionnels de santé est parue au Journal officiel le 21 juillet.

Une expérimentation de plus va écarter le médecin traitant du suivi de ses patients. Dans le cadre des expérimentations de l’article 51 (loi de financement de la Sécu de 2018), le suivi des patients sous anticancéreux par le pharmacien d’officine va être testé pendant trois ans, sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Lors de son allocution télévisée du lundi 12 juillet, le président de la République a annoncé une série de mesures pour contrer une « reprise forte » de l’épidémie avec la propagation du variant Delta.

Pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour les personnes en situation de handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile, la vaccination sera rendue obligatoire sans attente.

« En fonction de l’évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », a prévenu Emmanuel Macron, rappelant que 9 millions de doses étaient disponibles.

Pour faire face à une baisse de leur taux d’anticorps, les personnes vaccinées au début de l’année, en janvier et février, bénéficieront d’une nouvelle injection. Emmanuel Macron annonce la mise en place d’une campagne de rappel dès la rentrée.

Après une période de baisse constante des cas sur trois mois, la situation sanitaire se dégrade en France à cause de la progression du variant Delta du Sars-CoV-2.

La Haute autorité de santé (HAS) a formulé plusieurs recommandations pour faire face à la 4e vague de Covid-19 qui menace la France avec la progression du variant Delta.

Dans un avis publié le 9 juillet, le Conseil scientifique préconise une troisième injection de rappel contre la Covid-19 « dès maintenant », chez les personnes âgées de plus de 80 ans, et ce pour limiter l’impact d’une quatrième vague provoquée par le variant Delta.

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