Les Newsletters du SML

Le Gouvernement multiplie les annonces devant les médias et pendant ce temps, les médecins libéraux désespèrent de recevoir les doses de vaccin qui leur sont promises. De deux choses l’une : ou le Gouvernement mène les professionnels de santé en bateau et réserve les lots de vaccin à ses vaccinodromes XXL, ou il n’a pas les doses qu’il annonce, et dans ce cas, il ferait mieux de le dire. Les médecins libéraux n’ont pas de temps à perdre à courir les pharmacies pour s’entendre dire que le flacon de 10 doses qui leur est alloué n’est pas arrivé.

Le SML est né en 1981, à un moment où la CSMF et la FMF freinaient la mise en œuvre du nouveau secteur conventionné à honoraires libres, le secteur 2, qui autorisait les dépassements d’honoraires. Cette revendication d’une liberté tarifaire est la marque de fabrique du SML. Il n’a pas varié depuis sa création. La valeur cardinale du SML, c’est la défense de la liberté, la défense de la médecine libérale, parce qu’il est convaincu qu’il ne peut y avoir de bonne médecine au rabais, que l’exercice libéral est garant de l’indépendance des médecins à l’égard de quelque pouvoir que ce soit, et qu’elle seule peut inciter les jeunes à s’installer en ville ou dans les zones rurales.

Le SML fait de la revalorisation de la consultation et des actes sa priorité absolue. La rémunération à l’acte doit rester largement majoritaire. N’ayant jamais changé de doctrine à cet égard, le SML est bien le syndicat 100 % libéral.

L’un des enjeux de ces élections est de donner à la médecine libérale la possibilité d’influer sur la politique territoriale et de faire du médecin le leader de son territoire. Pour cela, le SML, le seul syndicat 100 % libéral fait des propositions concrètes et libérales.

La crise sanitaire a mis en lumière les failles de l’hôpital et a montré l’importance de la médecine de ville pour faire face à l’urgence de la situation.

Près de 29 000 médecins libéraux, dont 90 % de généralistes, s’étaient portés volontaires cette semaine pour vacciner leurs patients fragiles à leur cabinet. Chacun d’entre eux devait récupérer un flacon de dix doses du vaccin d’AstraZeneca auprès de l’officine où il s’est inscrit au préalable. Pour certains, il sera même possible de se procurer un flacon supplémentaire « s’ils se sentent en capacité de vacciner plus », précisait le ministère.

Dans un DGS-Urgent, la DGS demandait aux agences régionales de santé (ARS) et aux établissements de santé de se préparer à une éventuelle troisième vague d’hospitalisations pour Covid-19.

Exposant son programme pour les prochaines élections aux URPS-ML, le président du SML a d’emblée situé les enjeux mardi au cours d’une conférence de presse.

« D’ici la fin de l’été, nous aurons proposé à tous les Français adultes qui le souhaitent un vaccin », a promis le président de la République sur le plateau de TF1 mardi dernier.

Prenant la parole à l’issue du Conseil des ministres et du Conseil de défense, le porte-parole du Gouvernement déclarait que différents scénarios étaient envisagés pour faire face à la progression du virus. En effet, le couvre-feu à partir de 18 heures ne freinerait pas « suffisamment » cette propagation.

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